Barthélemy Saint Hilaire et ses Lettres sur l'Égypte

نوع المستند : المقالة الأصلية

المؤلف

کلية التربية - جامعة طنطا

المستخلص

Sous les auspices du vice-roi Saïd Pacha, s'est formée la Commission internationale pour le percement de l'isthme de Suez. Elle se composait d'ingénieurs de nationalités différentes. Nommé secrétaire général de la Compagnie universelle, chargée de construire le canal maritime de Suez, Barthélemy Saint-Hilaire a voyagé ainsi que tous les membres de la Commission à la fin de l'année 1855 pour explorer l'isthme et donner leurs observations. Avant de partir pour l'Égypte, le rédacteur en chef du Journal des Débats lui a demandé de lui envoyer régulièrement des lettres dans lesquelles les lecteurs trouveraient ce qui satisferait leur curiosité concernant le projet du canal. Il lui a également demandé de fournir à ses lecteurs des informations sur l'Égypte qui n' a cessé de fasciner les Français depuis le déchiffrement des hiéroglypes.
Comme les orientalistes romantiques, Barthélemy Saint-Hilaire se lance à la découverte des pyramides et d’autres monuments égyptiens. Dans ses Lettres sur l'Égypte, il consacre un chapitre à l'architecture de l'Égypte pharaonique. Dans son ouvrage, il parle également de sa visite des villes principales de l'Égypte, le Caire et Alexandrie. Sa mission principale ne l'empêche cependant pas de contempler le Nil, l'une des ressources les plus précieuses du pays, comme il l’a décrit, et de donner ses impressions sur les chameaux et les dromataires, bêtes utilisées comme moyens de transport en Orient au XIXe siècle. Les circonstances particulières pour lesquelles il a voyagé en Égypte lui ont imposé d’autres thèmes à aborder : l'état actuel du pays ainsi que son administration.

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