La multitude des voix dans «L’Homme rompu » de Tahar Ben Jelloun

نوع المستند : المقالة الأصلية

المؤلف

قسم اللغة الفرنسية، كلية الألسن، جامعة عين شمس، القاهرة، مصر

المستخلص

Abstract

Le projet envisagé se propose d’explorer la représentation de la corruption telle qu’elle se présente dans le roman intitulé « L’Homme rompu » de Tahar Ben Jelloun. Cette analyse sera portée sur le concept et sur ses diverses acceptions, lesquelles sont d’ailleurs révélées par de nombreuses voix raisonnant dans le récit.

Dans un deuxième temps, nous nous focaliserons sur la dimension sociale du roman pour rendre compte du contexte social. « L’Homme rompu » laisse transparaître la corruption non comme simple événement ou incident passager mais comme phénomène bien ancré dans la société ; ce qui explique ses multiples facettes représentées : politique, administrative, morale, etc.

La représentation de l’événement se fait à travers deux voix contradictoires. La voix (A) et la voix (B). Chacune avance ses arguments pour convaincre le sujet. Chacune a ses partisans et ses détracteurs. Notre intérêt sera porté essentiellement sur le déchiffrement de cette voix double qui s’empare du héros. La décision prise aura indubitablement ses conséquences majeures sur lui.

Troisièmement, l’attention sera portée sur deux notions littéraires importantes à savoir l’emprunt et la transtextualité. Dès l’incipit, l’auteur annonce qu’il doit ce roman à Pramoedya Ananta Toer, grand écrivain indonésien et plus précisément à son œuvre intitulée « Corruption » traduite en français par Denys Lombard. L’aspect transtextuel est reflété par l’apparition récurrente de trois œuvres d’une très grande valeur à savoir ; « L’Etre et le Néant », « Ainsi parlait Zarathoustra » et « L’Etranger ».

الكلمات الرئيسية

الموضوعات الرئيسية